Fossoyeur, c’est un métier qui consiste à creuser des fosses et y introduire des défunts dans les tombes
qu’il entretient en s’assurant qu’elles soient pas profanées. Parfois, il
procède à des exhumations, aux ouvertures et fermetures des caveaux et des
cases des columbariums. Longtemps ce métier-là fût réservé aux cagots, des
individus frappés par le mépris de la population et généralement mis à l’écart
de la société. Mais aujourd’hui, un nouveau type de fossoyeur renaît, pelle à
la main, prêt à exhumer les images de nos imaginaires cinéphiliques, un doctorat
de sciences de l’information et de la communication de l’université d’Avignon en
poche. Il s’appelle François Theurel et nous livre régulièrement sur le web des
chroniques tout autant désacralisantes que « déprofanisantes ». Nous
invitons les lecteurs du socioblog férus d’esthétique filmique ou d’une
filmologie contemporanéisée à jeter un œil sanglant sur ces vidéos denses et
partiales, habitées de cet esprit Starfix que j’aimais tant quand j’étais jeune
cinéphile. En cliquant ici (ou sur le titre de ce post), vous découvrirez la huitième chronique de notre
fossoyeur consacrée à la mythologie au cinéma. Il y est ici question de l’impact du
cinéma Mainstream.